Ses mains comme seuls outils, Yann-Marie Coulombez explore le tressage des végétaux comme un art de vivre, dialogue avec les fibres, écoute les silences du végétal et s’abandonne à la lenteur du tressage. Elle interroge nos liens d’appartenance— entre l’utile et le beau, entre nature sauvage et culture héritée, entre rêve utopique et mémoire organique. Aucune forme ne lui est interdite. Elle joue avec l’éphémère qui retourne à la terre et la durabilité de la matière. Elle compose avec ce que le territoire chérit, et avec ce que l’on oublie de regarder.
Haut du sentier Côte Curt